RIM 2019 © Apolline Fluck - POLAU
RIM 2019 © Apolline Fluck - POLAU
RIM 2019 © François Posseme
RIM 2019 © François Posseme
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Pourquoi
on en parle

Temps fort de deux jours, les RIM mobilisent de nombreux acteurs  petits et grands, des mondes, de l’aménagement, de la construction et de l’urbanisme culturel. Elles favorisent, l’émergence de  zones fécondes d’échange et de porosité, ainsi que l’inter-connaissance des pratiques, visions et modes de faire ville. La documentation des rencontres permet l’essaimage du contenu sous forme de  plaidoyer en acte : la création comme levier de connaissance, de compréhension, de mise en question, de décentrement et de dialogue dans la fabrique des territoires.

Text
Le projet

[Une initiative rédigée par Arnaud Idelon]

Impulsées par des acteurs de l’urbanisme culturel (POLAU, CUESTA, ANPU…) et de l’art en espace public, et regroupant architectes, paysagistes, artistes, passeurs culturels, maîtres d’ouvrage, élus, juristes… les Rencontres Intermondiales prennent place depuis 2017 au sein du lieu de résidence rennais Au Bout Du Plongeoir, initiateur de l’événement. Projet de coopération transdiciscplinaire, les RIM fédèrent des acteurs du territoire régional et national dont les recherches et les créations sondent « de nouvelles manières de faire en architecture(s) et en urbanisme(s) ».  Ils rassemblent des géographies plurielles de la fabrique de la ville au travers d’ateliers, de tables-rondes, de déambulations ou de performances. Les rencontres poursuivent un but partagé : concevoir une langue commune pour donner à voir et à entendre d’autres manières de faire ville autour d’une thématique annuelle comme la sémantique de la co-construction de projets urbains (2018), la ruine (2019) ou la question des ambiances (2021).

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RIM 2019 : les ruines

Nées d’une volonté de favoriser l’interconnaissance des mondes de la fabrique de la ville, les RIM se thématisent à partir de 2018. En 2019, elles accueillent une édition dédiée aux esthétiques, pratiques et imaginaires des ruines. Patrimoine vivant d’un passé révolu, ruines modernes des friches urbaines et péri-urbaines et ruines à venir racontent les évolutions d’une société en mutation et ses modes d’attachement aux territoires. « Si le monde était à re-bâtir, que faire de nos ruines ? Que construire en priorité, pour recréer du commun et répondre au besoin primaire de l’humain de faire « société » ? ».  C’est autour de ces interrogations que les RIM 2019 ont déployé une démarche de recherche-action convoquant les dispositifs de la résidence d’architectes et des formes artistiques et performatives imaginées par la compagnie Mycelium : promenades cogitatives, veillées poético-réflexives, écriture/lecture de lettres, design restitutive… autant d’inspirations et d’outils prospectifs pour une fabrique de la ville plus sensible.

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