Nevercrew, avril 2018 © Streetcountdown
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Je t'ai vu, BK Foxx © H. Laxenaire
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Territory, Levalet, septembre 2017 © Levalet
Territory, Levalet, septembre 2017 © Levalet
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Pourquoi
on en parle

Le M.U.R est un exemple de réappropriation d’un espace urbain, commercial et normé, par l’intermédiaire de détournements artistiques. Née d’une activité transgressive, l’association est aujourd’hui reconnue et soutenue par les pouvoirs publics. Elle a permis d’initier une réflexion autour de l’affichage commercial, omniprésent dans la ville, mais également de démontrer la capacité de dynamisation et d’embellissement de l’art urbain, même à petite échelle.

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Le projet

Une initiative rédigée en collaboration avec Basile Bretagne, étudiant du Master 2 Projets Culturels dans l’Espace Public (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne).

Au début des années 2000, l’artiste Thomas Schmitt (dit « Thom Thom ») lance ses premières actions. Selon la méthode de l’échantillonnage (qui consiste à découper puis recoller des partie d’affiches afin d’obtenir un œuvre plastique), il détourne systématiquement l’affichage publicitaire située au 107, rue Oberkampf à Paris. En 2001, il invite Jean Faucheur à imaginer un affichage pour ce même emplacement. Le lieu devient alors un “spot” du street art parisien et les détournements publicitaires donnent naissance en 2003 à l’association le M.U.R (Modulable. Urbain. Réactif).
En 2007,  l’association se voit confier l’emplacement par la mairie du 11 arrondissement de Paris, en collaboration avec l’entreprise jusqu’alors en charge de la gestion du panneau (Clear Channel).
Le M.U.R invite depuis, toutes les deux semaines, un artiste à réaliser une œuvre dont les techniques variées ont été recensées dans plusieurs ouvrages, parmi lesquels Le Mur/The Wall : 125 performances d’artistes urbains, publié en novembre 2016 aux Édition Hermann. L’association participe également à divers événements qui promeuvent l’art urbain, tels que les expositions Né dans la rue – Graffiti à la fondation Cartier en 2009 ou encore Sur les murs : 50 d’art urbain à Paris avec le Crédit Municipal de Paris en 2015.

Zoom
Zoom sur
400 ML Project

À l’initiative de Jean Faucheur, quatre cent street artists du monde entier ont été invités à personnaliser une bombe aérosol de peinture de 400 ml (format standard). Le médium devenant lui-même support d’expression, il participe à la mise en valeur et à la promotion de la pratique de l’art urbain, autrement appelée “graffiti”. L’exposition des 400 bombes organisée par le M.U.R s’est emparée des locaux de la Maison des métallos du 28 octobre au 5 novembre 2008, avant d’évoluer par la suite en exposition itinérante.

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