on en parle
Depuis sa création, le collectif Formes vives, conscient de sa responsabilité sociale cherche à créer et promouvoir un graphisme d’utilité publique. À cet égard il accorde une attention particulière tant à la conception qu’à la réception des images créées . En témoignent leurs multiples projets participatifs ancrés dans l’espace public qui offrent aux habitants à la fois un espace d’expression, sur les devenirs de leurs villes et un regard neuf voire décalé, source de nouvelles pratiques.
Une initiative rédigée en collaboration avec Maud Grelier, étudiante du Master 2 Projets Culturels dans l’Espace Public (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne).
Collectif de graphistes dessinateurs depuis bientôt dix ans, Formes vives porte un projet ayant l’ambition de servir à la fois les mouvements de luttes sociales, le milieu associatif, des expérimentations locales et de produire des identités visuelles.
Leurs nombreux projets s’inscrivent dans des contextes urbains (journal mural à Fontenay-sous-Bois, atelier de réflexion et de création sur le rôle d’une mairie à Rennes soit urbain) ou ruraux (signalétique hybride à Bataville, palissade pour un rucher à Annecy). Leur travail, interdisciplinaire, s’incarne également dans des supports variés : installations, affiches journaux, signalétiques, tracts, ateliers, et convie de nombreux partenaires : artistes et musiciens, autres collectifs, habitants voisins…
Réalisée en 2011, à l’invitation de l’association «Fontenay en scènes», cette vitrine-manifeste se veut être le reflet de la ville idéale telle que la conçoit Formes vives. Les formes colorées et flottantes affichent les souhaits poétiques, politiques, concrets (un camping urbain, une école gratuite de dessin, un château d’eau de pluie, des gens du voyage). Au sol, les formes grises sont laissées à ce dont ils ne veulent plus dans la ville (la prison, le golf, le salariat).