on en parle
En sus de l’art en train de se fabriquer au coeur des ateliers de L’Usine, lieu de création, l’opération « Fin d’interdiction de stationner » vise à irriguer le territoire, durant l’ensemble du processus de création, de l’écriture d’un spectacle jusqu’à sa restitution. En respect du principe « d’infusion territoriale » qui anime L’Usine, le dispositif « Fin d’interdiction de stationner » propose une dynamique fédératrice rassemblant divers acteurs (communes, communauté urbaine, acteurs culturels, artistes, etc.).
Chaque année, L’Usine, scène conventionnée pour les arts en espace public à Tournefeuille, offre une carte blanche à une équipe artistique des arts vivants. Chaque création in situ explore les caractéristiques (historique, économique, sociale, urbanistique, etc.) d’un territoire de la métropole toulousaine. Les compagnies sont choisies pour leurs méthodes de travail (ouverture, proximité, curiosité pour la matière urbaine et sociologique) et leur désir de renouveler les formes artistiques. Plusieurs résidences à quelques mois d’intervalle, émaillées d’une rencontre avec le tissu associatif et pédagogique local. Les éditions successives de Fin d’interdiction de stationner se déclinent en « opus », articulés chacun autour d’une thématique liée à la métropole : corps avec Ex Nihilo (2007) et Groupe Unber Humber (2008) ; image et espace public avec Le petit cowboy (2009) ; mémoire urbaine avec KompleX KapharnaüM (2010-2011) ; flux urbains avec P2BYM (2011-2012) ; frontières avec Groupe Berthe (2012- 2013) ; trajectoires avec Compagnie Man Drake / Tomeo Vergès (2013-2014).
Née à la fin des années 1980 dans une ancienne usine de Blagnac, autour de figures historiques du théâtre de rue, l’Usine est devenue en 2008, simultanément à l’investissement de nouveaux locaux à Tournefeuille, le premier lieu conventionné d’intérêt communautaire du Grand Toulouse, Un principe de mutualisation des savoir- faire existe entre les équipes résidentes (Le Phun, Cie la Machine, La Ménagerie, Les Thérèses, etc.) et les artistes de passage. Le projet se développe autour de trois axes : soutien à la création, transmission sur des enjeux techniques, administratifs et artistiques, et diffusion de l’art en espace public.