on en parle
La FAI-AR dispense une formation unique qui s’inscrit dans l’actualité urbaine, sociale et écologique européenne.
Elle se positionne en tant que pôle de recherche et d’innovation pour l’art en espace public, abordé à la fois d’un point de vue géographique et relationnel.
La FAI-AR s’inscrit dans la logique de penser la ville avec les artistes, créant des ponts entre arts et aménagement des territoires dans ses contenus pédagogiques. Cette formation sur-mesure reflète la volonté d’imaginer la ville en commun, d’inscrire la création en espace public au plus proche des populations, de questionner les enjeux des territoires à partir de la création située.
[Une initiative rédigée en collaboration avec Hannah Demmerseman, étudiante du Master 2 PCEP 2019-2020]
Cette formation structurée en association loi 1901 est créée en 2002 par Michel Crespin, dans la lignée du mouvement de professionnalisation des arts de la rue.
En 2005, la formation accueille ses 15 premiers « apprenti·e·s », dénommés ainsi en référence à l’école du Bauhaus dont la FAI-AR revendique la filiation pédagogique et intellectuelle. Jean-Sébastien Steil en prend la direction en 2013.
La formation supérieure de 22 mois mène au métier d’auteur.e de projets artistiques en espace public, avec un diplôme de Master 2 « Ecriture scénique en espace public » du cursus « Arts et Scènes aujourd’hui » de l’université d’Aix-Marseille. Les apprentis.es bénéficient de l’effervescence de la Cité des arts de la rue, à Marseille, comme cadre d’apprentissage. La formation, interdisciplinaire, transmet les compétences nécessaires pour réaliser un projet artistique en espace public : gestion, technique, dramaturgie, scénographie, relations aux publics et présence scénique. Elle prépare les apprenti·e·s aux métiers d’auteur·e et de direction artistique.
La formation continue vise à répondre aux besoins ressentis par les professionnel.les et technicien.nes du secteur. Chaque année, des formations courtes sous forme de stage permettent d’acquérir, en parallèle de ses activités professionnelles, des compétences variées comme la production technique ou encore la création d’effets spéciaux.
Les stages offrent aussi la possibilité de se former à d’autres représentations des territoires et à questionner leur habitabilité, comme le stage « En marche ! » en 2015 qui proposait un travail autour du GR2013 avec l’artiste Julie De Muer. En octobre 2019, un stage sur les interrelations intitulé « Créativité relationnelle, écriture de territoire et droits culturels » faisait intervenir Fred Sancère, directeur de « Derrière le hublot ». Des stages en urbanisme culturel viennent également s’inscrire dans la programmation au fur et à mesure que cette discipline se développe.