Correspondances de KMK © J.Brueder
Correspondances de KMK © J.Brueder
Pourquoi
on en parle

Ce format de résidence inédit, s’inscrivant dans le temps long et sur un territoire donné, a permis aux compagnies de tester des dispositifs de création contextuels, d’aborder un territoire dans son épaisseur et d’approcher un public de proximité, différents acteurs culturels, sociaux, institutionnels et économiques. Il invite également les compagnies à déplacer leur cadre de travail et de création par le frottement à ces espaces du quotidien, ces « territoires-frontières » pour en faire des zones de recherche, « un laboratoire à ciel ouvert, un territoire à explorer, à ausculter, à raconter ».

Text
Le projet

Initié par la coopérative 2r2c (Société coopérative d’intérêt collectif créée en 2005), le projet TerritoireS en questionS est situé entre Paris et les villes de Gentilly, d’Ivry-sur-Seine et du Kremlin-Bicêtre, une forme de no man’s land urbain difficile à appréhender et en pleine restructuration urbaine. TerritoireS en questionS se propose d’explorer un territoire en y faisant intervenir des compagnies sociétaires de la coopérative : La Ktha Cie, 1 Watt, Cie Bouche à Bouche, Deuxième Groupe d’Intervention, Ici-même (Paris), KMK, ETXEA et Paris Label. Le projet s’étend sur trois ans (entre 2013 et 2015), et présente plusieurs temporalités : une première année d’exploration du territoire pour l’appréhender, le questionner, l’expérimenter, une seconde dans l’imagination d’une relation avec un partenaire implanté localement, puis une troisième année qui marque l’aboutissement de ces deux années de recherches. In fine, il donne lieu à des interventions artistiques en toute liberté sur le territoire et en pleine connaissance de celui-ci.

Zoom
Zoom sur
La cie KMK entre Paris et le Kremlin-Bicêtre, « zone-frontière »

Créée en 1993, KMK est une compagnie qui explore les possibilités de l’espace public par des installations plastiques, des performances et la conception de promenades urbaines. Durant trois années, elle a proposé au public d’expérimenter une promenade sonore, Correspondances, qui met en résonance des extraits littéraires et des lieux du quotidien. La première année, la compagnie a accompagné le public dans une exploration de l’espace en « état de promenade » (nez au vent, yeux grands ouverts). La seconde, elle a proposé l’expérimentation d’un parcours reliant des lieux repérés en y diffusant des extraits littéraires en rapports avec les lieux. Enfin, la troisième année, la promenade Correspondances est finalisée, avec une carte du parcours et une création sonore diffusée au casque. Une continuité du projet porté par KMK est actuellement en cours d’élaboration.

Poursuivre avec :