on en parle
Le projet « Reconquête Urbaine » opère comme un coup de projecteur temporaire et artistique au cœur d’espaces délaissés, frontières intercommunales du Grand Paris en devenir. Le projet permet donc par un diagnostic territorial précis de proposer des installations artistiques originales, collaboratives, préfigurant la métropole à venir. « Reconquête Urbaine » montre également le changement de position des pouvoirs publics envers ces espaces délaissés, futurs centralités, qui feront bientôt l’objet d’aménagement plus conséquents et pérennes. Enfin, Reconquête Urbaine est un projet démonstrateur de l’étendu des possibles de l’urbanisme culturel et de l’action d’un « commissaire urbain » comme le POLAU : il lie les contextes urbains, les défis et les besoins des acteurs du territoire afin de proposer réponses et équipes artistiques adaptées.
« Reconquête urbaine » est un projet artistique de requalification urbaine lancé dans le cadre du budget participatif 2014 par la ville de Paris.
Cette opération pilote se fixe pour objectif de participer à la requalification de portes du périphérique parisien, par des dispositifs artistiques et paysagers intermédiaires et réversibles qui préfigurent le futur aménagement de ces espaces-clés du Grand Paris en construction.
Les installations sont conçues comme une « collection urbaine » et les équipes artistiques sélectionnées à partir des enjeux du territoire repérés par le POLAU-pôle arts.urbanisme, en assistance à la Ville de Paris. Sur chaque territoire, les projets associent de nombreux acteurs tels que les collectivités voisines, les habitants, les services techniques, les associations et les mairies d’arrondissement, etc.
Les trois sites choisis pour cette première version de Reconquête Urbaine sont :
-La Porte Montmartre avec l’équipe d’Encore Heureux collectif d’architectes et leur installation « Passage Miroir“ basé sur le réemploi ;
-La Porte de la Villette avec 1024 Architecture et une installation lumière sur le thème du « Delta » ;
-Le Passage de l’Ourcq avec Arts codés et Malte Martin avec l’œuvre « De Passage » qui se base sur une représentation lumineuse des flux des piétons, vélos etc.
Vient s’ajouter à ces trois portes, le projet de la Fontaine au Roi dont l’ANPU s’est saisi en psychanalysant le quartier en faisant ressortir l’identité de « Babelville » par un marquage de ses 13 portes d’entrée.
La seconde partie du projet concerne 14 sites de 8 arrondissements différents à réhabiliter par des installations artistiques ou végétales dans des espaces également identifiés comme dégradés ou délaissés (friches, murs…).
Les Arts codés est une coopérative d’entreprises hybrides entre numérique et métiers d’art. Inspirée par le mouvement Arts&Crafts, les Arts codés regroupe des designers, des artisans et des ingénieurs dans un lieu et sur les liens entre autour d’une intuition: l’expérience créative à l’ère du numérique est une pratique des idées et du “faire” au quotidien. Installée à Pantin la coopérative conçoit et réalise des multiples dispositifs interactifs et se compose de 5 entités : – Le Cerfav spécialiste des arts verriers ; – In-Flexions studio de design ; – Magnalucis spécialiste de l’éclairage d’œuvres d’art ; – Nouvelle fabrique une micro usine urbaine – Et Polyrepro spécialisée dans l’impression 3D.
