Murs à pêches, Montreuil © Laboratoire du Dehors
Murs à pêches, Montreuil © Laboratoire du Dehors
Habiter la lisière, proposé pour l’exposition "Milieux" au Domaine départemental de Chamarande, 2015 © Liliana Motta
Habiter la lisière, proposé pour l’exposition "Milieux" au Domaine départemental de Chamarande, 2015  © Liliana Motta
Traçage d’un carré qui ne serait plus tondu dans la Prairie, par Sébastien Argant © Liliana Motta
Traçage d’un carré qui ne serait plus tondu dans la Prairie, par Sébastien Argant © Liliana Motta
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Pourquoi
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Le Laboratoire du Dehors est une forme de projet originale croisant par l’expérimentation, la recherche, les pratiques et les usages. Recherche en acte, recherche- action, il s’intéresse à la gestion des délaissés. Il en revalorise l’intérêt patrimonial et insiste sur l’utilité du vivant dans nos sociétés urbaines. Notons comment, afin de débusquer les formes possibles de la friche, croisant l’artificiel et le naturel, le vivant et l’inerte, le passé et le présent, ce projet mobilise une forme elle- même mixte, entre étudiants, artistes et professionnels, entre pratique et recherche, entre l’université et l’action publique.

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Le projet

Mené par l’association Les Hautes Haies (regroupant paysagistes, experts et artistes), le Laboratoire du dehors répond à un plan d’action pour « restaurer et valoriser la nature en ville », à l’initiative du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) en 2009. Constitué sous la forme d’un « groupe d’action et de réflexion », il expérimente une « nouvelle philosophie de la pratique jardinière et du projet de paysage ». Mêlant recherche et action, la démarche du Laboratoire s’intéresse aux espaces délaissés, interstitiels, dans l’urbain. Le quartier des Murs à pêches de Montreuil (secteur Gobétue) en 2012 a été le terrain pour de multiples actions menées de pair avec habitants et jardiniers : observer, inventorier, relier, discuter, arpenter, apprendre le vivant, aménager.

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Liliana Motta

Artiste-botaniste, Liliana Motta exerce en tant que professionnelle, entre autre aux côtés de Patrick Bouchain (avec lequel elle a représenté la France à la « Biennale de Venise » en 2006), comme professeur à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et en tant qu’artiste indépendante. Elle travaille à la croisée de l’art et de la botanique à travers la réhabilitation des plantes étrangères, l’adaptation à de nouveaux milieux. En 2003, elle a conçu le jardin de La Condition Publique à Roubaix, autour des graines étrangères dans la laine. En c’est dans le cadre de l’exposition « Milieux » au Domaine de Chamarande, qu’elle présente une installation sur le thème des lisières.

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