© La Mine
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Pourquoi
on en parle

Originellement axée autour de l’activité de la ressourcerie et du réemploi de matériaux, l’association de la Mine manifeste depuis 2019 une dynamique de tiers-lieu. Son objet est de répondre aux enjeux sociaux du territoire en promouvant l’insertion sociale et le réemploi. La création d’une ressourcerie, promesse présentée dans le précédent mandat du maire de la commune, s’inscrit ainsi dans l’objectif de développer une gestion locale des déchets. Le chantier d’insertion répond quant à lui au phénomène de ségrégation territoriale, exercé sur la banlieue d’Arcueil comme sur l’ensemble des communes de la petite couronne. 
À ces fins, la Mine privilégie le prisme de l’innovation et de la transition écologique et numérique. Culture et créativité s’articulent autour du réemploi pour former des espaces d’échanges et de fabrication. Cette vision se traduit également par la volonté de développer une « culture numérique ». Visant à renforcer l’émancipation et la pluralité des pratiques, des initiations sont proposées et rencontrent l’adhésion de personnes retraitées, habituellement éloignées du numérique. Les artistes ou designers peuvent également bénéficier des services de la Mine numérique, pour y produire des pièces uniques comme un appareil photo ou un phonographe.
Ces temps de partage et de transmission sont majoritairement encadrés par les bénévoles de la Mine, qui sont les principaux acteurs et moteurs de cette initiative.

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Le projet

Une initiative rédigée en collaboration avec Régis Pio, étudiant du Diplôme Universitaire Espaces communs (Yes we camp en partenariat Ancoats, CoDesign-It et l’Université Gustave Eiffel).

Installée dans un ancien garage, la Mine est un tiers-lieu consacré au réemploi, à la création numérique et à l’innovation sociale. Préfigurée dès 2012 par une ressourcerie associative, elle élargit en 2016 ses dispositifs d’accueil et conjugue différents pôles d’usages. En 2020, elle est qualifiée de centre d’éducation populaire et s’attache à dynamiser la vie locale et à sensibiliser un public diversifié aux outils du numérique. 
La Mine se veut être une zone d’écologie populaire alliant enjeux environnementaux, transformation sociale et solidarité par le biais de rencontres et d’espaces de production. L’atelier de valorisation d’objets de seconde main, le laboratoire de fabrication de la Mine numérique (FabLab) et l’auto-réparation de vélo s’inscrivent dans cette intention et conjuguent réduction des déchets et création collaborative.
L’atelier et le chantier d’insertion permettent l’accompagnement de personnes éloignées de l’emploi, en les introduisant à des corps de métiers coutumiers du réemploi et de la création numérique. Ce processus d’insertion par l’activité économique se déploie à travers la ressourcerie, la crêperie et le café associatif, simultanément activé par des concerts et un principe de “non programmation” pour permettre l’émergence d’initiatives. 
Enfin, des activités « hors les murs » prennent la forme d’initiatives en itinérance sur les villes d’Arcueil, Cachan, Gentilly, Villejuif, Chevilly-Larue, L’Haÿ-les-Roses, en direction des habitants des grands quartiers d’habitats collectifs localisés dans les quartiers politiques de la ville (QPV).

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La Mine numérique

La Mine Numérique est un atelier de fabrication ouvert aux néophytes, entrepreneurs, designers, artistes, bricoleurs. Il vise à sensibiliser ses utilisateurs à l’obsolescence programmée et à les former à la création numérique. Cet espace réhabilité de 110 m2 accueille une découpeuse laser, une fraiseuse à commande numérique, une découpeuse vinyle, une machine à impression numérique textile, une brodeuse numérique, un établi équipé de matériel de test électrique et électronique, et une outilthèque. Sont produits grâce à ce matériel des pièces détachées pour réparer de l’électroménager, des pièces uniques pour la réalisation de projets artistiques ou encore des éléments de jeux en bois. La Mine numérique propose différentes manières d’exploiter le lieu : des outils OpenSource, des séances d’initiation à la fabrication numérique, des ateliers réalisations, un libre accès au matériel pour les adhérents, des séances de culture numérique, des rencontres informatives avec le FabManager et des événements annuels (festival autour d’ateliers de découverte numérique et de codage, hackaton…). 

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