on en parle
GFR prône un dialogue artistique dans et entre les territoires. Structure intermédiaire entre collectif d’artistes, association d’acteurs du territoire, médiateur art et ville, le collectif GFR se définit davantage comme une plateforme de rencontres à la confluence de l’art, de la politique de la ville, et des pratiques habitantes. Il utilise l’art urbain comme catalyseur social pour une transformation douce des territoires, mais aussi de réappropriation de l’espace public dans la mesure où chaque intervention joue avec ce et ceux qui sont là.
Depuis sa création en 2009, GFR a créé des projets artistiques et participatifs dans l’espace public (Street art notamment) où se rencontrent et dialoguent des artistes, des habitants, des acteurs locaux et des chercheurs. Par la médiation et la création artistique, GFR se donne pour missions de promouvoir le vivre ensemble, l’égalité dans la diversité et d’apporter des réponses artistiques aux besoins des territoires. Les ateliers et les réalisations (fresques murales, installations) abordent des problématiques urbaines et notamment celles liées aux quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Le projet » Rosa Parks fait le mur » a été conçu par et pour les riverains des 18e et 19e arr., sur un mur qui, de limite, devient espace commun. En faisant travailler ensemble artistes et populations, GFR met la création artistique au service du discours des habitants. Leur voix prend forme grâce aux débats et aux artistes et devient un témoignage sur un territoire renouvelé autour de la récente station de RER E. La fresque a vocation à accueillir une résidence artistique annuelle, réinterprétant le territoire et échangeant constamment avec ses habitants.
