on en parle
La démarche d’ensemble d’Olivier Grossetête repose sur un principe forain d’architecture pop-up. Apparition- disparition, dynamique participative, mise en jeu sont les ressorts de l’oeuvre, générant une impressionnante énergie collective. La courte durée de ces installations engage public et participants à vivre l’expérience dans son caractère exceptionnel, jusqu’à y habiter quelques jours.
Artiste plasticien, diplômé en 1998 de l’École Régionale des Beaux-Arts de Valence, Olivier Grossetête s’est spécialisé depuis 2002 dans les constructions monumentales participatives en cartons. Pendant quelques jours, les participants-habitants sont invités à réaliser des constructions de plusieurs mètres, en fonction du lieu (place, etc.). Le temps de construction est ponctué de temps forts (« la ville qui danse », où les participants soulèvent et font danser la ville) et s’achève par la destruction de la ville. Plus de soixante constructions monumentales participatives en carton se sont élevées à la force des bras de centaines de participants (Nîmes, Annecy, Genève, Aix-en-Provence, Digne-les-Bains, Miramas, Aubagne, Martigues, Royaume Uni, Québec, Sri Lanka, etc.). Depuis 2011, Olivier Grossetête initie une série de « Villes éphémères » à l’échelle européenne, dans le cadre du réseau In Situ (Marseille, Manchester, Glasgow, Kosice, etc.).
Durant « Marseille-Provence 2013 », sur invitation de Lieux Publics dans le cadre du festival « Métamorphoses », Olivier Grossetête a bâti une ville éphémère en cartons avec 8000 personnes. Au cœur de Marseille, place Bargemon a eu lieu la construction collective de 18 bâtiments durant six jours de chantier, ponctués par des événements quotidiens : revue de presse matinale, rituels, soupe collective, etc.