« Et la rue, elle est à qui ? Elle est à nous !  Slogan fameux destiné à libérer nos imaginaires ? Pas vraiment, répond l’auteur. Plutôt une sorte d’aveu, conscient ou non : nous laissons au pouvoir le soin de gérer l’espace public dont nous avons pourtant l’usage quotidien. Privatisation, gentrification des centres-villes, étalement du péri-urbain, séparatisme entre classes sociales, accélération des modes de vie : la façon de concevoir l’espace n’est jamais neutre, politiquement — les intérêts privés mènent la danse. Des pistes pour faire du droit à la ville une force de contestation. »

Par Thomas Moreau.
Bodies in urban spaces
© Cie Willi Dorner

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