Montréal, 2017 © Ilotopie
Montréal, 2017 © Ilotopie
2015 © Ilotopie
2015 © Ilotopie
La vie en abribus, Ilotopie © Ilotopie
La vie en abribus, Ilotopie © Ilotopie
Les Envies Rhônement au Citron Jaune, 2019 © Ilotopie
Les Envies Rhônement au Citron Jaune, 2019 © Ilotopie
Pourquoi
on en parle

Stimulée par les questions d’utopie, la Compagnie Ilotopie investit le paysage et l’environnement à l’aune de l’art et de la sociologie. Ses actions de détournement bouleversent les codes entre espace public et espace privé jusqu’à faire évoluer certaines réglementations (Australie). Situé sur un territoire « extrême » (Delta du Rhône), Ilotopie provoque des expériences artistiques de proximité, participant à l’identité de ce « bout du bout ».

Text
Le projet

Installée à Port-Saint-Louis-du-Rhône, sur une île en Camargue, depuis 1979, la compagnie Ilotopie, créée à l’initiative de Françoise Léger et Bruno Schnebelin propose des actions de désordre artistique interrogeant l’espace public (« les gens de couleur, « la vie en abribus », « P.L.M », etc.). Elle investit en éphémère les espaces communs, les lieux publics, les réseaux et s’implique dans des actions engagées. Dans un territoire chaque fois réinventé pour le jeu, la compagnie tente par l’imaginaire de tisser les lieux et de marquer des liens.
Depuis 1999, Ilotopie est à l’initiative du festival itinérant « Les Envies-Rhônements », mêlant art et environnement. Quelques années plus tard, la compagnie construit Le Citron Jaune, lieu d’expérimentations pour les arts de la rue, labeellisé depuis 2005, premier Centre National des Arts de la Rue.

Zoom
Zoom sur
La vie en abribus

« La vie en abribus » est un spectacle-performance d’une semaine. Café, pain grillé, radio, etc., deux comédiens s’exposent aux passants imitant les scènes de la vie quotidienne, dans un abribus détourné. Le matin au petit déjeuner, les passants sont invités à s’asseoir à la table, en attendant leur bus. La durée de l’intervention va de quelques heures à une journée entière, image furtive d’un quotidien dont la trace restera dans la mémoire des usagers attendant leur bus chaque matin.

Poursuivre avec :