Plug-in City, épreuve chromogène laminée diasec sur aluminium, 2000 © Alain Bublex
Plug-in City, épreuve chromogène laminée diasec sur aluminium, 2000 © Alain Bublex
Plug-in City, 2000, épreuve chromogène laminée diasec sur aluminium © Alain Bublex
Plug-in City, 2000, épreuve chromogène laminée diasec sur aluminium © Alain Bublex
Plan Voisin de Paris, épreuve chromogène laminée diasec sur aluminium, 2007 © Alain Bublex
Plan Voisin de Paris, épreuve chromogène laminée diasec sur aluminium, 2007 © Alain Bublex
Pourquoi
on en parle

Productions fantasmées issues de l’univers de leur créateur ou fictions architecturales inachevées, les images et dessins d’Alain Bublex enrichissent les représentations de la ville et la pensée des processus urbains. La ville devient le théâtre de l’imagination. À mi-chemin entre production artistique et processus de conception, le travail d’Alain Bublex s’inscrit dans le monde de l’art, seule voie qui selon lui laisse libre cours à sa créativité et son imagination, loin des carcans de l’aménagement et de la production industrielle. Néanmoins, à l’image d’architectes futuristes et utopistes comme Vincent Callebaut ou Jacques Rougerie, il est un inspirateur précieux pour tout ceux qui cherchent à construire la ville d’aujourd’hui avec des images de ce qu’elle pourrait devenir.

Text
Le projet

Artiste formé au design automobile, Alain Bublex produit un travail plastique emprunté au monde de l’ingénierie (plans, photomontages, détails techniques, maquettes, etc.) et fait de l’architecture, de la mobilité ou encore de la ville en chantier ses thèmes de prédilection. À ses débuts, en 1990, il s’est fait inventeur de villes, comme « Glooscap » (1990) dont il produit toutes les preuves et les traces d’existence (documents historiques, administratifs, touristiques, etc.), puis ré-activateur de projets architecturaux et utopiques. Plus récemment, il développe un projet autour de la prospective urbaine et du « plan Voisin » (1925) de Le Corbusier, qui proposait alors la reconstruction du centre de Paris. L’artiste matérialise cette pensée radicale et imagine quelle serait sa réalité aujourd’hui.

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Les « Plug-in Cities »

Inspirées des villes utopiques du studio Archigram dans les années 1960, « Plug-in City » (2000) est matérialisée en image par Alain Bublex, à travers des dessins sur photographies. Ville modulaire, constituée de grandes structures sur lesquelles viennent se greffer des unités mobiles, la « Plug-In city » de l’artiste évoque la ville en chantier permanent, la ville précaire et modulable répondant à des besoins temporaires. De sa formation de designer industriel, l’artiste tire une grande précision autant dans le dessin que dans la mise en œuvre technique (comment accède-t-on au logement, pour quelles familles, etc.), brouillant encore davantage la frontière entre fiction et réalité.

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