on en parle
Par des projets artistiques, des campagnes et du débat public, City Mine(d) met à l’ordre du jour de l’agenda politique des questions urbaines d’actualité, du quartier jusqu’au niveau européen. Il offre un cadre dans lequel des expériences, des contacts et de l’information sont échangés et enrichis. Ce réseau milite pour la réappropriation du territoire par des groupements de créateurs, cherche à influencer les politiques publiques pour l’intégration de nouveaux moyens d’actions à l’échelle des territoires .
City Mine(d) est un réseau international d’acteurs préoccupé par la ville et l’action locale. Il soutient (conseil et partage d’expériences), produit et initie des projets socio-artistiques participatifs dans l’espace public. Il émerge à Bruxelles, dans les années 90, afin d’améliorer la qualité de vie de la ville. En 2003, il ouvre des bureaux, à Barcelone et Londres. Il est conçu comme une plateforme à partir de laquelle artistes et autres talents peuvent s’exprimer. City Mine(d) investit les lieux inoccupés, met en exergue des enjeux et pointe des dysfonctionnements dans l’espace au travers de micro-interventions urbaines, rencontres, festivals, recherche-action, etc.
Des habitants, des fonctionnaires, des associations, des scientifiques, des artistes et techniciens imaginent autrement le Quartier Européen de Bruxelles. Au-delà du « Grand Schéma Directeur », ils se sont appuyés sur « MAP- it », un outil collaboratif. À partir d’un plan du Parc Léopold et de ses abords, ils ont analysé la situation existante et envisagé des initiatives innovantes de petite dimension. Quatre sessions ont permis d’inventorier les dynamiques internes, les rapports de force dans le quartier et des scénarios d’intervention.