Le radeau utopique © Ecole Parallèle Imaginaire
Le radeau utopique © Ecole Parallèle Imaginaire
La croisée des chemins ©L'Ecole Parallèle Imaginaire
La croisée des chemins ©L'Ecole Parallèle Imaginaire
Faire Campagne ©L'Ecole Parallèle Imaginaire
Faire Campagne ©L'Ecole Parallèle Imaginaire
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Pourquoi
on en parle

Structure hybride regroupant des praticiens issus de champs disciplinaires variés (architectes, écrivains, philosophes, comédiens, cartographes), l’École Parallèle Imaginaire mène des démarches artistiques à l’ancrage territorial marqué. Les projets interdisciplinaires de l’association montrent une très forte écoute au territoire, catalyseur et réceptacle de l’expression artistique et culturelle.

Concentrant son intérêt sur des processus agissants, elle conçoit des interventions qui font appel aux imaginaires et font naître des désirs chez les usagers. Conduisant l’énergie citoyenne collective jusque dans la conception et la gouvernance de ses initiatives, l’École Parallèle Imaginaire propose des expériences qui sont à la fois des modes de faire et d’apprendre, principalement dans le cadre de commandes publiques.

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Le projet

L’École Parallèle Imaginaire vise à étendre le champ de l’imagination dans le réel et à réinventer les manières d’apprendre à travers des expériences et rituels partagés et territorialisés. A la fois lieu nomade et association, elle a été créée en 2011 par d’anciens élèves d’écoles de théâtre, d’art et d’architecture de Bretagne.

Elle travaille selon trois lignes de force : la transmission, l’imaginaire et le processus. Elle adopte une posture forte sur le territoire en se positionnant entre le réel et la fiction, en brouillant les frontières entre acteurs, participants et spectateurs et en se saisissant du caractère expérimental des processus participatifs qu’elle propose. Il peut s’agir par exemple d’une expédition fluviale artistique et scientifique (« Le radeau utopique ») s’inspirant d’une œuvre du philosophe Thomas Moore, ou bien d’une performance collective de copies d’œuvres d’art avec des populations peu familières des musées (« Le musée recopié »).

Enfin l’École Parallèle Imaginaire conçoit le territoire comme un espace relationnel, en réseau avec d’autres lieux. Le projet « L’expérience de l’arbre » en témoigne, avec la mise en place d’un échange de savoirs, par un procédé de transmission théâtrale entre le Japon et la France.

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Le Théâtre de l'Espérance

Le Théâtre de l’Espérance est un projet mené par l’Ecole Parallèle Imaginaire à Bécherel qui vise à enraciner un lieu culturel dans un ancien théâtre de patronage. À ce titre, l’association mène depuis 2017 une mission de préfiguration vouée à faire émerger la structure, les ressources et les individus qui porteront le futur projet. L’ambition est de concevoir « un théâtre situé » pour et par un territoire, qui se définit dans son processus de construction plutôt que comme une fin en soi. Il se construit par l’usage et par l’expérience avec la forte implication d’une quarantaine d’habitants du village. Organisée suivant les quatre saisons, la programmation qui se profile comprend l’ouverture d’un café associatif, d’un ciné-club, le lancement de chantiers collectifs, l’accueil de représentations théâtrales… Situé à la frontière de la commune, le théâtre s’inscrit entre ville et campagne, et invite à repenser le lien du bâti avec le paysage environnant.

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